Décrypter le JipéDan…

L’art du détournement

J’aime admirer. Que ce soit des artistes, des créatifs, des dessinateurs, des sculpteurs… (groupie dans l’âme). J’ai mes idoles (oui, je sais que ce n’est pas bien l’idolâtrie) et j’aime leur rendre hommage. Mais surtout, j’ai tellement envie que d’autres les aiment aussi (ah, le partage). Comme j’ai le don de pouvoir faire travailler artistiquement mes 10 doigts, j’ai trouvé la solution de le faire avec humour ou via un visuel élégant et plus engagé. Mon esprit torturé n’a plus qu’à se mettre en action pour y ajouter la « JipéDan touch »…

On ne peut pas tout connaitre

Lorsque je présente une création, Il y a souvent un petit clin d’œil, une connivence avec une référence culturelle. Comme par exemple avec Roy Liechtenstein, roi du Pop Art et dont on reconnait son style avec ses images trafiquées extraites de BD américaines. Mais combien connaissent ses œuvres « Drowning Girl » ou « In the Car », créées en 1963 (belle année d’ailleurs) ?
Plutôt que de partager simplement ses créations, je me suis amusé à les redessiner en remplaçant ses figures féminines emblématiques par des mecs (en l’occurrence moi et mon homme). Pourquoi ne pourrait-on pas nous aussi nous noyer ou conduire une voiture dans une image de roman à l’eau de rose kitch ? D’autant plus que lui-même avait déjà utilisé le biais du détournement (voir l’encart sur lui). Détournement d’un détournement…

J’ai réalisé cette variante pour la couverture de ma plaquette pour illustrer le plaisir de se plonger dans l’art…


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