Mucha, premier pubard…
Je me suis toujours senti proche d’Alfons Mucha et de son Art Nouveau. Sûrement parce que c’est avant tout un illustrateur, affichiste, graphiste et qu’il idéalisait ses portraits de femmes fascinantes (comme beaucoup de personnes « queer »).
Comme ma ville de Balaruc-les-Bains a pour principal activité le thermalisme, j’ai eu l’idée de détourner quelques unes de ses affiches célèbres pour mon exposition au Piano Tiroir, début 2024.
Le thème de l’expo étant l’eau, j’ai donc utilisé à mon habitude le détournement d’affiches de boissons un peu plus euphorisantes et d’une pièce de théâtre avec l’incontournable Sarah Bernhardt, muse de Mucha.
J’y ai apporté un peu plus de modification que le titre en changeant aussi les visages par ceux de célèbres actrices du XXe siècle (d’ailleurs, j’ai pu constaté lors de l’expo qu’une Ava Gardner n’évoque plus rien… Snif !).
En revanche, depuis la sortie du film « Sarah Bernhardt, la divine », le choix de Sandrine Kiberlain est une évidence pour jouer le rôle de la femme moderne qu’était cette comédienne à l’époque. Je regrette de n’y avoir pas pensé avant, plutôt que de choisir Marilyn (d’autant plus qu’elle est déjà tellement présente dans mes créas). D’où mon petit clin d’œil récent à cette autre divine actrice, à l’aise dans un rôle classique ou humoristique. D’ailleurs, je pense que je l’adore encore plus lorsqu’elle nous fait rire, beaucoup plus compliqué à jouer que le drame…
Dans l’affiche originale, Sarah Bernhardt est représentée en Photine, jeune fille de Samarie, dans la scène de la rencontre avec le Christ. Son nom écrit s’intègrent parfaitement au graphisme dans une première auréole de mosaïques étoilées. Et c’est le nom de Jéhovah qui apparaît derrière en caractères hébraïques.
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